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Forum de la guilde PVE HL Addiction, Horde - Les clairvoyants.
 
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 Elelindë Coursevent

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Anithralia
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MessageSujet: Elelindë Coursevent   Elelindë Coursevent Icon_minitimeMer 4 Aoû - 23:26

Le vent souffle à travers les arbres, glaçant un peu plus l'elfe qui se tient accroupi dans la neige. Elle observe une trace, touche l'empreinte du bout des doigts et caresse de l'autre main la tête de son tigre blanc. Braig hume l'air et secoue le museau. La tempête de neige, qui s'est levée quelques heures plus tôt, semble redoubler d'intensité et l'obscurité tombe de plus en plus vite en ces temps hivernaux. Ils doivent trouver un abris rapidement pour ne pas mourir de froid. L'animal comprend et guide sa maitresse à travers l'épais rideau de flocon de neige, il la mène dans une grotte naturel, un simple abris creusé par le temps et protégé par un éboulis de pierre.

Elelindë jeune elfe chasseresse, allume vite un feu pour faire remonter la température de son corps, il en va de sa survie. Braig conscient du danger qu'elle cours, se love contre ses jambes, lui faisant ainsi profiter de la chaleur qu'il dégage et de la protection de son épaisse fourrure. Ses mains tremblent lorsqu'elle cherche de la viande séchée dans son sac, elle y trouve aussi des herbes et un petit récipient. Elle place ce dernier sur le feu le remplissant de neige qui fond tandis qu'elle mâche cette nourriture immonde et peste contre cette mission stupide.

Descendante et héritière d'une famille de haut elfes, elle avait choisi d'entrer aux services des forestiers de Lune d'Argent, tout comme le firent sa grand-mère et ses grandes tantes, espérant ainsi retrouver ses racines et la gloire familiale d'antan. Les Coursevent avaient façonné une partie de l'histoire de ce monde, et avaient payé un lourd tribus. Alleria avait disparu lors de la destruction de la porte des ténèbres, Sylvanas était devenue reine des banshees, transformée, torturée par le roi Liche, et sa grand-mère Vereesa était elle la seule encore vraiment épargnée par le destin.

L'eau se mit à bouillir, Elelindë y plongea alors les herbes aromatiques, remua le tout et laissa frémir un moment. Braig baya fortement, de lassitude. Elle le regarda tristement, le caressant distraitement entre les oreilles. Cela faisait déjà longtemps qu'ils étaient en route et bien sur elle était en avant garde avec quelques heures d'avance sur les autres, elle devait trouver les meilleurs endroits où passer, nettoyer éventuellement la zone ... et ainsi elle était seule avec sa mauvaise humeur. Elle pensait que décidément ses talents étaient bel et bien gâchés par ces bureaucrates. L'actuel chef des forestiers lui avait assigné la mission d'escorter avec quelques un de ses camarades, une bande de dignitaires guindés jusqu'à la ville de Dalaran.

Dalaran!!! Là où elle savait que sa grand-mère serait. Cette même grand-mère qui vouait une haine sans fin aux elfes de sang et à la Horde. Elle avait oublié d'où elle venait, elle ne comprenait pas que sa petite fille prenne le même chemin que toutes les femmes de la famille, ce chemin qui les avait toutes mené à la mort, à la désolation, au rejet. La chasseresse aurait aimé naitre dans une autre famille, mais dans ce cas elle n'aurait pas hérité des facultés et de l'aisance dont elle faisait preuve dans son art.

La mixture est presque prête, elle extirpe une gourde de son sac, la débouche et recule quand l'odeur de son contenu lui pique le nez, même son tigre semble faire une grimace.

- Rien qu'une goutte de cette liqueur et je serais réchauffée pour la nuit. Je vais certainement m'endormir vite ensuite, reste donc sur tes gardes Braig.

Elelindë boit d'une quasi traite la boisson à l'odeur forte. Elle repart vite dans ses souvenirs.

Son frère, Istar, lui manque terriblement. Jumeaux, ils avaient été soudé dans les épreuves que la vie dressait devant eux. Ensemble, ils étaient plus fort, heureux, c'était il y a longtemps. Magicien tout comme leur grand-père, Rhonin, Istar avait du partir étudier avec ce dernier sur le terrain et ceci assez jeune, tandis qu'elle était destinée par sa grand-mère à faire un beau mariage et à être une bonne épouse. Elle avait dû se cacher et apprendre seule le métier qu'elle voulait faire, apprendre seule ce qui courrait dans ses veines depuis l'enfance, ayant pour seul compagnon Braig. Le tigre lui avait été offert par Rhonin contre l'avis de Vereesa, ainsi il l'encourageait comme il le pouvait. Le jeune félin était un chasseur hors pair, féroce contre ses proies et ennemis qu'ils soient fictifs ou réels. Ils ne faisaient qu'un, Elelindë n'avait pas besoin de lui donner d'ordre, il savait ce qu'elle attendait de lui, il sentait sa tristesse et elle l'aimait, il était le seul en qui elle pouvait avoir confiance.

La nuit, est tombée depuis quelques heures. A l'abri dans une petite caverne, Elelindë dort d'un sommeil profond et sans rêves. Braig est allongé contre le flanc de sa maitresse, la tête posée sur ses grosses pattes avant, il a les yeux ouverts. La tempête s'est tue et la lune éclaire, de ses doux rayons, le manteau blanc.
Soudain, un long hurlement se fait entendre, résonnant contre la parois rocheuse de la grotte.


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MessageSujet: Re: Elelindë Coursevent   Elelindë Coursevent Icon_minitimeJeu 5 Aoû - 1:24

Braig se redresse et grogne. Elelindë alertée, se lève aussitôt tout en attrapant son arc. Elle donne un coup de pied dans les cendres, qui s'éteignent aussitôt au contact de la neige. Tout deux sont aux aguets, écoutant en silence les bruits provenant de la forêt qui les entoure.
Le hurlement retentit à nouveau, plus proche, plus fort. Il se répète en écho. Des loups. Tout simplement des loups.

- Ce n'est rien Braig, ils chassent, calme toi. Tu m'as réveillé pour rien idiot.

L'elfe se rassoit, se frottant les yeux encore plein de sommeil. Mais le tigre continu de grogner. Il semble sentir un danger, se rapproche de sa maitresse et se permet pour la première fois de sa vie de la tirer, délicatement, par la manche. Il retourne vers l'entrée de la grotte revient, et insiste.

- Que ce passe t-il bougre d'âne, tu sais aussi bien que moi qu'ils n'attaqueront pas, ta seule présence les en dissuade lui dit l'elfe tandis qu'il effectue un énième allé-retour.

Un doute s'immisce dans son esprit. Elelindë connait son compagnon, jamais elle ne l'a vu s'agiter ainsi. Elle se lève à nouveau, passe son sac en bandoulière, attache son carquois dans son dos, prend une flèche et son arc. Braig la regarde, il a gagné, elle va le suivre, il se lance aussitôt en courant en dehors de la caverne, sa maitresse sur les talons. La chasseresse cours vite et le suit à petite distance.

Les loups continuent à hurler, il semble qu'il traque une proie et s'en rapproche dangereusement.

Le tigre slalome entre les arbres, tandis que l'elfe le souffle court évite les branches qui lui blessent le visage. Plus ils s'enfoncent dans les bois, moins la vue est dégagée, les arbres se resserrant, les branchages étant de plus en plus bas et épais. Ils ont réduit la distance entre eux et la meute. Le terrain lui est de plus en plus escarpé.
Braig arrête sa course folle, laissant sa maitresse le rattraper. Tout deux, l'un à côté de l'autre écoute le silence qui vient de retomber soudain. A gauche, le bruit de l'eau. Une cascade est à proximité. Ils savent qu'il est presque trop tard pour la pauvre proie. Les loups l'ont entouré, et s'apprêtent à passer à l'attaque. Un mouvement attire le regard d'Elelindë, quelque chose escalade les rochers surplombant la chute d'eau, et derrière une dizaine de loups, pour le moment en bas du promontoire mais qui ne tarderont pas à donner l'assaut finale.

Le temps se fige. Le tigre hurle et se lance en direction de la meute. Elelindë, surprise, met une seconde à réagir, arme son arc, cours à la suite de son compagnon et tire une première flèche. A peine sa main a t-elle relâché la corde, que déjà elle tient une nouvelle flèche, l'arme à nouveau et retire en direction d'un autre loup. Le tigre est aux prises avec quatre d'entre eux, mais elle le sait il s'en sortira. Elle lève la tête vers le gibier traqué. Ses yeux s'agrandissent de stupeur. Ce n'est pas un animal. Leurs regards se croisent, elle y lit la peur, l'effroi, et une détermination sans faille. L'être tient quelque chose d'une main, l'ascension ne lui en ai que plus difficile. Trois loups ont réussi à grimper à sa suite et seront bientôt sur leur victime, l'elfe est trop loin pour les transpercer de ses flèches. Tout en calculant la distance qui les sépare, Elelindë tire son épée de son fourreau et tue la bête qui se jette sur elle.

La chasseresse cours le plus vite qu'elle peut, saute sur le premier rocher, attrape le deuxième d'une main, se hisse, tire une flèche sur un des loup. Se retrouve d'un bond, sur une autre pierre, grimpe aussi vite que ses bras le lui permettent. Elle voit passer Braig sur sa gauche, ce dernier ce jetant sur le deuxième loup. Elelindë lève les yeux et regarde, avec stupeur, l'être disparaitre au sommet, avec à ses trousses le dernier des canidé. Ils vont arriver trop tard.

La bête hurle. L'elfe touche enfin au but, Braig aussi. Au moment où ils parviennent en haut, le loup saute sur sa proie qui se retourne vers eux en leur jetant ce qu'elle tient depuis le début de sa folle escalade. Le tigre souple et rapide a déjà bondi sur le monstre. Mais déstabilisée la créature tombe dans le vide tandis que, stupéfaite, Elelindë rattrape au vol le paquet ainsi lancé.

L'elfe tombe à genou, son compagnon, triste, la pousse doucement. Elle serre encore contre elle le tas de chiffons qu'elle a réussi a récupérer au vol. Une larme coule le long de sa joue, puis une deuxième, et beaucoup suivent. Elle pleure pour cet être qu'elle n'as pas su protéger. Elle pleure parce qu'elle n'a pas écouté son compagnon, qui lui, n'a jamais failli. Elle pleure enfin parce que cette nuit onze vies ont été sacrifié inutilement et que cela, elle ne le supporte pas.

Le loup gémit, il est blessé. Elelindë essuie ses larmes, pause le paquet, et s'approche de la bête. Elle pose une main sur sa tête, et palpe son corps. Braig a touché des points vitaux. Les larmes reviennent de plus bel, elle ne peut pas le sauver non plus. L'elfe le caresse doucement et lui chante une douce mélopée. Tire un couteau de sa ceinture. Elle vise le cœur malgré les sanglots qui l'aveugle à moitié, et soulage le canidé de sa souffrance. Amère, triste, et en colère Elelindë se tourne vers l'astre lunaire et hurle sa haine de la mort. Son cri raisonne dans la nuit, tout les êtres, tout les animaux écoutant ce hurlement se figent tant sa détresse est profonde.

Vidée de son énergie, la forestière entend un léger braillement, comme en réponse à son cri. Elle se tourne vers son compagnon qui regarde, le paquet déposé au sol, d'une drôle de manière. Elle s'approche précautionneusement. Un petit cri retentit à nouveau. Braig se couche devant les chiffons les oreilles basses. Sa maitresse s'agenouille doucement à ses côtés, et entreprend de déballer le paquet avec délicatesse se doutant déjà de son contenu.


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MessageSujet: Re: Elelindë Coursevent   Elelindë Coursevent Icon_minitimeMer 11 Aoû - 3:59

Elelindë soulève un premier pan de tissus, Braig recule comme pris de peur. L'elfe retient son souffle et continue à déballer le paquet, une petite main apparait, puis un pied, suivit d'un tout petit corps. Un bébé. Mais pas une enfant elfe de sang, pas un tauren un troll ou tout autre créature alliées. Il ressemble à un elfe de sang, mais sa couleur en est différente, tout comme ses oreilles ou ses yeux d'une couleur étrangement dorée.

L'enfant pleure. Elelindë est troublée par sa découverte et soudain la panique la prend. Elle pense à la créature tombée de la chute d'eau. Un parent surement.

- Garde le ordonne t-elle à Braig, tout en recouvrant le petit.

L'elfe entreprend désespérée, la descente pour atteindre la berge de la rivière située en contrebas. Elle court et saute plus vite qu'un lynx. Elle parcours la berge longtemps, puis jette ses affaires au sol remonte et plonge dans l'eau plusieurs fois, ressort sur l'autre rive sans plus de résultat. Espoir fou. Elenlindë, trempée et glacée jusqu'au os se laisse choir. Son regard est attirée par un petit point brillant à sa gauche, un rayon de lune se reflète sur quelque chose. Elle se relève, et approche tout doucement. S'arrête. A ses pieds git une jeune elfe de la nuit, la créature qu'elle a essayé de sauver. L'astre de nuit se reflète sur un pendentif argenté en forme de lune. Une large trace de sang à la base de sa tête indique qu'elle s'est fracassée le crane sur les rochers en contrebas.

Elelindë tombe à genoux, elle la prend dans ses bras et la berce doucement. Elle reste figée ainsi longtemps, jusqu'à ce que Braig la rejoigne la pouce du museau, tandis qu'il tient délicatement le bébé dans sa gueule. L'elfe lève les yeux vers lui, son regard est déterminée et froid. Elle repose le corps sans vie. Arrache le pendentif qui pend à son cou. Puis prend délicatement l'enfant et le regarde.

- Je refuse que ta mère se soit sacrifier pour rien. Nous verrons bien ce que nous ferons de toi. Pour le moment il faut que l'on se réchauffe vraiment, nous devons retrouver les autres et vite.

Un simple regard vers sa maitresse suffit à Braig pour comprendre. Il doit les remettre à l'abri, surtout la petite chose qui cris et qui ne sent pas très bon, et une simple grotte ne suffira pas, il doit vite repérer les forestiers et leur "cargaison". Le tigre hume l'air dans plusieurs directions, un petit grognement pour avertir sa maitresse. Il est prêt à les conduire. Elelindë fouille dans son sac trouve une de ses chemises la déchire, et noue les bout de tissus entre eux formant une longue bande, ainsi elle attache l'enfant dans son dos, comme elle a vu faire certaines mères des tribus troll. Ensuite elle prend sa veste de fourrure et la met, de cette façon l'enfant est au chaud et seul le bout de son nez dépasse à peine de la capuche.

- Allons y et prions pour que nous arrivions à temps, avant que nous ne soyons gelés.

Braig se met à courir, il sait que sa maitresse ne veut pas marcher, qu'ils sont pressés par l'urgence. Que la vie du petit être est en danger. Ainsi les deux compagnons cours vite, souplement pour ne pas secouer trop l'enfant. Elelindë qui avait froid se réchauffe vite. Elle ne sent pas ses muscles douloureux. Elle ignore les points de côtés. Elle ne pense pas à la douleur dans ses poumons quand l'air gelé y pénètre. Elle court tout simplement le plus vite qu'elle peut, slalomant entre les arbres, sautant doucement par dessus les rochers, évitant les branches. L'elfe pense seulement qu'elle n'a peut être pas tout perdu cette nuit, qu'elle peut encore sauver ce tout petit. Que même si il n'est pas de sa race, que même si il est l'enfant dans un ennemis elle n'a pas le droit de le laisser mourir. Alors elle accélère encore sa course, allongeant de plus en plus sa foulée, essayant d'adopter le rythme du tigre, adaptant sa respiration à sa course folle.

Bientôt elle aperçoit la lisière de la forêt. Encore un effort. Tout occupée qu'elle est à courir, Elenlindë ne voit pas qu'on l'observe. Et au moment où elle atteint la route longeant les bois, seul un grognement de Braig la prévient. Elle jette un coup d'œil en arrière et aperçoit un éclat qui vient dans sa direction. Un saut sur sa droite lui permet d'éviter une lame. Le tigre fait demi tour et saute à la gorge de son agresseur. En temps normal l'elfe aurait fait face au danger, mais à ce moment là elle sait qu'elle mettrait la vie de l'enfant en péril alors elle laisse seul son compagnon et continue à courir. Elle saisie une petite trompe pendue à sa ceinture et souffle aussi fort qu'elle peut.

Elelindë sent qu'on la rattrape. Elle est à bout de force et va s'écrouler, ses jambes ne la portent presque plus. Une flèche fuse prés de son oreille et un son mat la prévient qu'elle s'est figée dans un corps. Six forestiers surgissent de chaque côté de la route, et en un rien de temps sont un genou à terre et tirent des flèches à une vitesse incroyable, abattant, blessant, tel une machine bien huilé. L'elfe est à l'abri derrière cette ligne mais ne compte pas en rester là pour autant. Elle atteint le campement à quelques mètres, saisis une de ses camarades lui tend sa veste de fourrure où dort l'enfant.

- Prend en soin pour moi.

L'elfe mut par une rage, et surtout par la peur d'avoir put perdre son fardeau retrouve l'énergie qui avait failli lui manquer. Courant en direction de ses compagnons, elle attrape son arc et l'arme, d'un bond elle saute par dessus la ligne défensive et tire une première flèche qui fait mouche. Attérissant accroupi devant eux, elle tire sur tout ce qui passe à porter de ses flèches. Le son d'une corne retentit et leurs ennemis courent se réfugier dans l'ombre de la forêt. Elelindë aperçoit alors au loin, sur la route, un grand elfe montant un énorme tigre. Il hurle en sa direction, mais déjà les forestiers sont à sa poursuite et il prend la fuite à son tour.
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MessageSujet: Re: Elelindë Coursevent   Elelindë Coursevent Icon_minitimeLun 16 Aoû - 1:18

- Qu'est ce que vous nous avez ramené?!! entendit hurler Elelindë.

L'elfe étalée de tout son long devant le campement des forestiers, se relève sur ses coudes. On ne la laissera pas se reposer deux minutes, maintenant c'est une évidence! Braig à ses côtés baille à s'en décrocher la mâchoire.
Elelindë se lève et se retrouve nez à nez avec un des dignitaire faisant parti du convoi. Il tient à bout de bras l'enfant confiait à un camarade, et sa tête en dit long sur ce qui l'amène à s'en prendre à l'elfe. La forestière se plante alors devant lui les bras croisés, sourcils froncés, prête à se défendre.

- Oui et alors? Vous pensiez peut être que j'allais le laisser dans les bois en plein hiver.

- Oui vous auriez du! Ce n'est point un enfant de notre race, il n'est pas le bien venu chez nous.

- Nous ne sommes pas chez nous lui répondit calmement Elelindë, et je fais encore ce que je veux jusqu'à preuve du contraire.

- Nous devrions nous en débarrasser sur le champs …

Le dignitaire n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'il se retrouva avec un poignard sous la gorge. Il couina si fort qu'une troupe s'était amassée autour d'eux.

- Je vous le dit, le premier qui voudra faire du mal à cette enfant mourra.

- Nous n'en arriverons pas là cher Elelindë, calmez vous je vous prie lui souffla un autre des dignitaire. Nous devrions en référer aux autorités de Dalaran puisque nous y serons dans peu de temps.

- Comme il vous plaira messire dit la forestière tout en faisant une courbette. Puis je reprendre l'enfant et m'en occuper en attendant.

Elle reprit l'enfant et retourna prés de la monture qui lui était réservé quand elle n'était pas en avant garde. Il était temps de partir, il fut décider qu'il ne s'arrêterait que pour manger et boire mais qu'avec un bébé il ne pouvait plus tarder.

Le chemin se fait sans encombre jusqu'à de Dalaran. Entre les nombreux arrêt pour changer l'enfant avec les moyens du bord et ceux pour le nourrir, il fut bien heureux qu'ils chevauchent de jour comme de nuit.
Ce fut épuisée, sale et d'une humeur massacrante qu'Elelindë se vit convoquer devant les dirigeant de la ville. Trainant les pieds elle fut introduite dans une grande salle circulaire. Il y faisait plutôt claire, de grandes fenêtres à peine voilée par de légers rideau de soie faisaient tout le tour de la pièce. En son centre se trouvait une table rectangulaire où siégeaient trois personnes.

- Entre ma fille entendit-elle.

Éblouit, Elelindë s'approcha. Quand elle put enfin s'habituer à la clarté, elle se trouva au côté des dignitaires qu'elle avait convoyé. L'elfe leva les yeux vert la table, et retient un hoquet de surprise. Vereesa, Rhonin, ses deux grands parents siégeaient devant elle.

- Alors comme ça ma petite fille n'en fait encore qu'à sa tête? Dit sa grand-mère. Il est noble de ta part d'avoir sauvé cette enfant ça je te l'accorde.

- Mais … commença le dignitaire qu'elle avait failli tué.

- Il n'y a pas de mais. Elelindë vous a certes remis en place de façon très cavalière mais elle avait raison. Vous elfe de sang êtes bien tous les mêmes, des lâches près à tuer un enfant innocent. Heureusement que ma petite fille tient un peu de sa grand-mère, et pas de sa mère.

- Je ne te permet pas de ma parler de ma mère ainsi. Et au cas où tu ne le saches pas chère grand-mère, je n'ai pas que ça à faire. Alors viens en au fait et vite lâcha Elelindë excédée.

- J'ai décidé que l'enfant te serrait confié jusqu'à nouvel ordre intervint Rhonin. Ne me regarde pas comme ça Vereesa ma décision est sans appel et s'applique dés maintenant. Va Elelindë et prend soin de ce petit. Tu nous la ramènera à ses printemps.

Le regard de son grand-père ne laissait pas place à la discussion. Se penchant outrageusement jusqu'au sol en guise de révérence, et ceci dans le but de faire enrager sa grand mère, Elelindë se retira.
Flânant dans les rues, la jeune elfe se voyait pas tout le remue ménage autour d'elle. Elle pensait. Comment élevé un enfant qui n'était pas le sien, pas de sa race? Elle était jeune encore, et son avenir venait d'être gâchée en quelques secondes. Aucune forestière ayant un enfant n'avait fait une grande carrière. Passant à côté d'une fontaine, elle s'assit et se perdit dans la contemplation. Elle prit une pièce d'or au fond de son sac et la jeta dans le liquide froid.

- Tu ne m'en voudras pas.

- Ah! Grand-père! Comment t'en vouloir tu viens juste de gâcher ma vie répondit l'elfe à Rhonin.

- Suit moi tête de mule!

Elle se leva pour le suivre. Il la mena un un petit bâtiment. A l'intérieur plusieurs elfes, taurens, et d'autres encore s'affairaient autour de berceuses, beaucoup de berceuses. Ils s'arrêtèrent devant l'une d'elle. Braig était assis juste à côté. Dormant à point fermé se trouvait ce petit être qu'elle avait soustrait à la mort. Il souriait dans son sommeil, rêvant surement de choses heureuses.

- Regarde combien ils sont. Vois comme nous sommes impuissant pour leur trouver une famille. Rappel toi que tu aurais put être à leur place.

- Oui, je sais. Mais vous étiez là. Et comment vais je faire, je suis seule, je ne connais pas sa langue...

- Tu apprendras, tout comme il apprendra. Je ne te laisse pas le choix, parce que tu es encore trop intrépide, imprudente, et que si tu as ce petit être sous ton aile, tout changera. Prend le. Tu prendras un portail de téléportation jusqu'à Lune d'Argent, il fait trop froid pour que vous voyagiez normalement. Tout est arrangé avec tes camarades forestiers ils expliqueront à ton chef.

- Je veillerais sur lui grand-père, à bientôt … peut être lui répondit
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MessageSujet: Re: Elelindë Coursevent   Elelindë Coursevent Icon_minitimeVen 20 Aoû - 2:09

Assise dans le sable, les pieds dans l'eau, Elelindë rêve à ce que pourrait être sa vie. Grande héroïne, adulée, remportant de nombreuses victoires, et prenant la place du chef des forestiers. Elle pourrait être aussi connu que ses grandes tantes et que sa grand-mère.

Au lieu de cela, elle était coincée là, sur une plage, à quelques lieues de Lune D'Argent. Une après midi de repos, comme une autre, à faire des pâtés de sables, et à jouet à tout ce que ce petit démon pouvait inventer.

Il y avait déjà 7 ans qu'elle élevait l'enfant. Sept ans à garder la ville de Lune d'Argent, à ne plus pouvoir partir en mission plus d'une journée. Mais aussi autant d'années d'amour simple, de rire, de bonheur. Elle avait choisi le nom de Ithiliön pour ce petit elfe de la nuit, en espérant qu'il lui porterait chance, car il en aurait besoin. Aucune nourrice n'avait voulu s'occuper de lui, Elelindë avait du rivaliser d'imagination pour s'occuper de lui, le faisant garder par Braig, et se faufilant hors de son poste elle allait lui donner le biberon. Ensuite il avait fallu le scolariser, et encore ici elle avait peiné à le faire accepter par les professeurs, seul l'intervention d'Istar, son frère, avait su les convaincre.

Aujourd'hui c'était les camarades du petit qui posait problème. Il revenait chaque jour avec de nouveau bleu. Mais jamais il ne se plaignait, jamais il n'en parlait et elle ne voulait pas le brusquer.

Pourtant c'était un enfant calme, de nature joyeuse et d'humeur égale. Il aidait toujours sa mère adoptive, il était studieux, aimait apprendre, et écoutait attentivement tout ce qu'elle pouvait lui apprendre.
Mais aujourd'hui Elelindë voulait qu'il en finisse avec ce genre de problème, elle était sur qu'il ne se défendait pas, il avait un bleu au visage et ça, elle ne l'acceptait plus.

Elle se leva et se tourna vers le petit qui jouait avec Braig.

- Ithiliön, viens me voir. Lui cria t-elle.
- Oui mère j'arrive.
- Dit moi, honnêtement, comment t'es tu fais ce bleu, et tout les autre auparavant.

Il regarda Elelindë droit dans les yeux mais ne répondit pas. Il avait compris depuis longtemps que la couleur dorée de ces pupilles la troublait, ou l'attendrissait selon les situations.

- Cela ne marche pas, pas cette fois!! Tu vas me répondre! Lui dit-elle tout en s'agenouillant et en le prenant par les épaules.
- Tu le sais très bien, mais je ne veux pas en parler.
- Tu ne vas pas avoir le choix! On va en parler et tu vas apprendre à rendre coup pour coup. Puisque personne ne veut rien faire, je vais t'apprendre à te défendre.
- Non mère, je ne veux pas, je ne sais pas... je ne suis pas comme toi.
- Je le sais depuis longtemps mon chéri mais il est hors de question que mon fils se laisse faire, pas un Coursevent! Met toi en position je vais te montrer quelques prises, même un forestier doit savoir se battre au corps à corps.

Ithiliön obéis, il savait que sa mère était têtue et qu'elle ne céderait pas. C'est ainsi tout l'après midi elle essaya de lui inculquer les bases pour se défendre en cas d'attaque, le poussant à connaître chaque mouvement par cœur, jusqu'à ce qu'il soit capable de se défendre seul.

Après ce jour il ne revint plus jamais avec un seul bleus. Ils purent reprendre l'enseignement de la chasse, du pistage, du tire à l'arc et du lancé de poignard. Elelindë savait que ce n'était pas un enseignement classique de forestier, mais elle n'avait pas appris par le biais de l'école, c'était seule où avec les personnes qui voulaient bien lui montrer qu'elle avait appris ce qu'elle pouvait.
C'est pour cela qu'elle était aussi doué dans le maniement de l'arc que pour celui de l'épée et du poignard, ainsi qu'au combat à main nue.
Et elle voulait que le petit soit capable de la même chose. Il grandissait très vite, à douze ans il était presque aussi grand que sa mère. Il ne lui manquait plus que la force et il saurait aussi bien se battre qu'elle. .

Un jour, convoquait d'urgence par le directeur de l'école, Elelindë se rendit à Lune d'Argent. Elle attendait depuis déjà une demi heure quand la lourde porte du bureau s'ouvrit. Elle fut introduite dans une grande pièce, froide et austère. Un grand elfe trônait au milieu de livres poussiéreux. Il posa les documents qu'il consultait pour poser ses yeux sur la forestière.

- Mlle Coursevent, je présume lui dit il. Je ne vais pas y aller par quatre chemins. Votre fils ne peut plus rester ici.
- Il me semblait que nous avions un accord. Et puis c'est un élève brillant, il n'a plus de soucis avec les autres enfants.
- Justement! Il les terrorise. C'est pire qu'avant. Jusqu'à maintenant les autres élèves n'avaient pas osé parler mais nous y avons assisté hier.
- Assisté! Mais assisté à quoi?
- A sa transformation!!
- Pardon? lui cria presque Elelindë qui devenait rouge de colère.
- Ne savez vous pas que votre « fils » à le don druidique?

Perdue, stupéfaite, la forestière s'excusa et rentra vite chez elle. Arrivé devant la porte, elle du s'assoir pour réfléchir à la suite. Braig vint se coucher à ses pieds, comme si il comprenait. Ithiliön sorti à cette instant là, et trouvant sa mère désespéré, il s'approcha doucement.

- Mon fils, comment as tu put me cacher ça.
- Parce j'ai eu peur que tu ne m'aimes plus.
- Mais, ça ne va pas, je suis exigeante je le sais, je suis sévére parfois, mais je t'aime pour toujours.
- Merci mère.
- Ce n'est rien, montre moi comment tu terrorises tes camarades. Rit t-elle en lui sautant dessus pour lui faire des chatouilles.

C'est alors qu'à la place de son fils, se trouva un félin de couleur beige, puis un ours, mais ils avaient toujours ses doux yeux dorés. Braig courait après l'enfant ainsi transformé. C'est ainsi qu'Elelindë pris la douloureuse décision de ne pas faire comme sa grand-mère l'avait fait avec elle, de le laisser vivre sa vie, et de suivre sa voie.

C'est ainsi, que quelques jours ensuite, elle partie avec son fils pour Les Pitons du Tonnerre. Une fois sur place elle le présenta à une de ces vieilles connaissances, Tamaris, une tauren, druide elle aussi. Elle accepta de lui enseigner tout ce qu'elle savait et de s'occuper de l'enfant.

- Quand puis je venir le chercher? Dans quelques semaines?
- La voie du druide est longue, Elelindë, et ton attachement pour lui sera un frein. Tu ne peux pas le voir avant la fin de son apprentissage. Lui répondit Tamaris.
- Tu es sure de toi? S'écria Elelindë dont le cœur se serrait.
- Ne t'en fais pas mère, si il y a quelque chose que tu m'as appris c'est à être fort intervint Ithiliön.

Elle le dévisagea une dernière fois, enfouis sa tête dans ses cheveux et lui murmura :

- Je t'aime très fort, et je penserais à toi.
- Moi aussi, pour toujours.

Elelindë, la tête haute, fit ses adieu et pris le zeppelin, qui la déposerait à Fossoyeuse, sans verser sans une larme. Enfin pas tant qu'on pouvait la voir.
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MessageSujet: Re: Elelindë Coursevent   Elelindë Coursevent Icon_minitimeDim 10 Avr - 21:42

Chapitre 6

Elelindë, penchée sur des parchemins, fronçait les sourcils tendit qu'elle les déchiffrait.
Des hordes d'elfe de la nuit étaient encore rentrer sur le territoire de la Horde. Plusieurs rapports alarmants, et venant de tout les horizons lui parvenaient depuis quelques temps. Les différents chefs, généraux et autres commandants pensaient à de simples provocations et d'autres que c'étaient une déclaration de guerre. Personne n'arrivait à se mettre d'accord sur ce qu'il fallait faire et à se décider à passer à l'action.

L'elfe releva la tête, se cala contre son fauteuil et soupira. Elle se trouvait
dans une pièce éclairée par une multitudes d'ouvertures ornées de longs voilages pourpres. Les murs de marbre blanc, étaient ornés de grande bibliothèques qui croulaient sous les livres et les parchemins.
De beaux arcs de manufactures elfes trônaient derrière elle. Elelindë arrêta son regard sur le mur à sa gauche. Ici se trouvaient des dessins colorés, qui n'avaient rien à voir avec des peintures d'un quelconque artiste à la mode de Lune d'Argent. C'étaient simplement la seul chose qu'il lui restait de son fils, Ithilïon lui manquait tellement. Il avait dix neuf ans à présent. Elle n'avait pas eu de nouvelle depuis qu'elle l'avait laissé à Piton du Tonnerre il y avait de cela sept années maintenant. Chaque jour qui passait, elle se demandait si c'était aujourd'hui qu'elle le reverrait. Si c'était le jour où enfin elle pourrait le serrer dans ses bras.

Tant de choses avaient changé depuis son départ. Il serait fier d'apprendre que sa mère avait pris la place du chef des forestiers, tout comme ses ailleules l'avaient fait avant elle. Mais il serait triste de la voir, enfermée dans sa cage doré. Aujourd'hui, elle n'était bonne qu'à faire de la paperasserie. Selon les hautes instances, un chef devait savoir diriger ses troupes tout en se préservant dans son bureau. Seulement le goût de l'inaction était amère pour Elelindë. Elle rêvait de pouvoir à nouveau courir dans les bois avec Braig, de sentir le vent fouetter son visage, et de se laisser envahir par ce sentiment de puissance pendant un combat.

L'elfe se leva de son siège et se mit à faire les cent pas devant son bureau. Elle fulminait contre tout ses dirigeants incapables d'agir, tous à l'abri dans leurs riches demeurent, ils s'étaient tous laissés aller, tous gras et corrompus par la richesse et l'opulence. Le dernier rapport était réellement alarmant, un village entier avait été rasé, et il semblait que des troupes plus importantes commençaient à se réunir. Ils semblaient prendre la direction de sa ville. Elle ne resterait pas inactive cette fois. Jamais il ne serait dit qu'elle était restée caché face au danger, elle assumerait sa désobéissance et n'entrainerait personne avec elle. Elle irait seule voir de quoi il en retournait.

Elle enfila sa tenue de combat, Une fine et souple cote de maille en mithril aussi légère qu'une plume, elle recouvrit celle ci d'un plastron en cuir, des jambières souple en peau de drake noir et des bottes souples à semelle fine qui se revelaient très pratique quand on voulait passer inaperçu et faire le moins de bruit possible. Et pour ne pas avoir froid, elle enfila une cap courte à capuche. Une tenue adapté à la course et aux combats rapides

Elelindë prit le plus bel arc accroché au mur, surtout le plus solide, et le plus souple de tous, le présent de son frère pour sa nomination à la tête des forestiers. Il était taillé dans du bois d'if, finement sculpté de runes magiques et sertis d'une pierre rouge. Istar lui avait dit qu'il l'avait fait faire à sa main, et qu'il la protégerait. Elle accrocha aussi à sa ceinture une petite arbalète de facture gobeline, capable de tirer deux carreaux en même temps à une vitesse fulgurante. Sans oublier une épée courte, une dague qu'elle cacha dans ses bottes ainsi qu'un carquois remplis de flèches et de petit carreau adaptables à son arbalète.

Elle se planta devant une psyché, cachée dans un coin de la pièce et s'observa longuement. Elle ne vieillissait presque pas grâce à son quart de sang haut-elfe venant de Vereesa, Elelindë était la même qu'à ses 20 printemps, aucune ride ne marquaient son visage à part se fin très entre les sourcils. Trop de soucis pensa t-elle. Ses longs cheveux noir tombés sur ses épaules, cela elle le tenait de sa mère, Illiana était une elfe de sang . Elle les attacha sur sa nuque. Ses yeux bleus profond était de glace tout comme ceux de son grand père Rhonin. Elle était grande, fine et musclés. Son corps était harmonieux, son port de tête altier, ça aussi elle le devait à sa grand-mère.

En sommes, elle est un savant mélange de plusieurs races, une elfe de sang plus grande que la moyenne, elle a la force physique d'une humaine combinée à celle des elfes et à leur résistance, mais le corps plus souple et plus élancé. Et surtout elle ne vieillit pas aussi vite qu'eux, et garde cet air si hautain des hauts elfes. Impossible de passer inaperçu.
Seul son nom lui permettait d'être accepté.

Mais que lui restait t-il de son père? Sa force de caractère à n'en pas douter, car il lui en avait fallut pour résister à la pression exercer par Vereesa quand il lui avait annoncé qu'il épouserait une elfe de sang. Elle ne l'avait pas connu, trop jeune pour se souvenir de ses parents emportés par le fléau comme tant d'autres de leur génération. Elle sourit. Il était temps d'arrêter le sentimentalisme. Place à l'action. Elle attrapa le sac qu'elle avait préparé à l'avance. Juste le minimum vitale, des couteaux de lancés, de quoi manger, se soigner et une longue corde avec un grappin. Quand on ne savait pas à quoi s'attendre, il valait mieux tout prévoir.

Satisfaite elle sortie de son bureau et trouva, couché devant la porte, Braig qui la voyant ainsi parée, compris, qu'enfin, elle était de retour. Le tigre s'étira de tout son long, puis se leva en grognant de satisfaction.

- Ce n'est pas le tout mon beau. Il va falloir sortir discrètement d'ici, si je ne veux pas ameuter toute la caserne, et par conséquent ces gros lourdeaux de généraux.

Braig, pencha la tête, il sembla rire. Puis partis doucement en longeant les murs.

- Tu veux me montrer un de tes chemins secrets. Je sent que je vais m'amuser.

Elelindë se plaqua contre le mur, autant pour se moquer du tigre que par réel prudence. En pleine nuit, à part quelques gardes, elle ne trouverait pas grand monde, elle était bien la seule à travailler aussi tard.

Ils longèrent ainsi plusieurs couloirs, plongés dans une quasi obscurité, éclairaient par quelques rayons de lune filtrant à travers les hautes fenêtres.
Passer par l'entrée était exclu, ainsi vêtus, on comprendrait vite que la chef des forestiers partait dans une escapade interdite. Braig ne connaissait qu'une seule solution et pas des plus simples : les toits de la ville.

Les elfes étaient de bons bâtisseurs, mais l'espace manquait et tout les toits se touchaient. En cas d'incendie c'était un véritable miracle que les autres bâtiments alentours ne brulent pas. Courir sur des toits aussi biscornues n'était pas non plus chose aisée. C'était beau, mais pas fait pour s'échapper.
Les deux fugueurs prirent les escaliers menant à la tour où la cloche de la caserne se situait. Elle était là pour prévenir la population d'une attaque, et son emplacement, le plus haut de tout Lune d'Argent, était aussi le seul accès aux toits.

Braig stoppa sa course à quelques marches du perron. Évidemment deux gardes étaient affectés à la surveillance de la fameuse cloche d'alerte. Elelindë rabattit la capuche de sa cape sur sa tête. Elle fouilla discrètement dans son sac et mit deux poignets de force. Elle ne pouvait quand même pas tuer deux de ses subordonnés, elle opta pour une attaque rapide. Il fallait qu'elle passe cette porte mais pas au prix de deux vies. Elle avança et observa le terrain. Les deux elfes ne dormaient pas, ce qui était normal au vu de l'humiliation qu'on leur faisait subir si ils étaient pris à roupiller.
La pièce était haute, soutenue par de grands piliers et de grandes poutres. Elle se faufila jusqu'au premier pilier qu'elle escalada. Avec toutes ses sculptures, moulures et autres fioritures, c'était éminemment facile. Ensuite elle monta sur une des poutres et rampa jusqu'à ce qu'elle se retrouve presque coller à la haute porte. La chasseresse ferma les yeux, inspira, se pendit du bout des bras à son perchoir et lâcha prise. Elle atterrit de tout son poids sur le premier garde, qui fut ainsi mis hors d'état de nuire. En une fraction de seconde Elelindë se trouva face au deuxième garde, à qui elle sourit avant de lui décrocher un coup de poing en plein visage. Surpris, il porta la main à son visage, cherchant du regard la furie qui lui avait cassé le nez, au moment où il compris ce fut trop tard et l'ombre envahis son esprit. La chasseresse rangea son épée, comme quoi ça ne servait pas qu'a trancher, on pouvait assommer aussi.

Braig la rejoint nonchalamment. Elle ouvrit la porte, et tel un chat sauta sur le rebord des hautes ouvertures permettant de laisser passer le fracas de la cloche. Elle sauta souplement sur le toit lui faisant face attendant que le tigre la suive. Il repassa ensuite devant afin de la mener à leur destination. Ils coururent ainsi à petite foulait, sautant, et roulant sur les toits sans glisser une seule fois, évitant les fenêtres éclairés, se faufilant dans la nuit tel des fugitifs.
Elelindë et son compagnon stoppèrent net leur course. Entre le dernier perchoir, et la liberté il y avait un gouffre. Évidemment les elfes aimaient la fioriture, mais ils n'étaient pas idiots au point de coller les habitations au mur d'enceinte. Un espace de plusieurs mètres s'ouvraient devant eux. Braig opta pour un bond souple, il atterrit tout en douceur sur le chemin de ronde.

Elelindë grogna, elle avait oublié ce détail. Elle posa son sac et accroupie, fouilla à l'intérieur , elle trouva sa corde et son grappin. Elle accrocha celle ci sur le rebord du toit, elle la prit en son milieu et sauta en arrière. Se tenant droite et les jambes en avant, elle vit l'impacte arriver, retint son souffle, plia les genoux et poussa de toute ses forces contre le mur tout en effectuant un demi tour. Elle tendit les bras en priant n'importe quel divinité pour ne pas louper son coup. L'elfe sentit ses doigts agripper la pierre, et des crocs accrocher sa cape. Enfin elle put se hisser sur le mur.

- Et maintenant le plus facile mon vieux. Dit-elle à Braig.

Elelindë prit son élan, juste pour sentir le vent lui fouetter le visage et sauta par dessus le mur, atterrissant souplement en bas. Son compagnon la suivit aussitôt, trop heureux de suivre sa maitresse dans ses nouvelles aventures.

- On dirait qu'on a réussit à ne pas se faire prendre cette fois. Elle rit en repensant à ses autres tentatives pour échapper à ses obligations, simplement pour aller chasser en toute liberté, oublier sa lourde charge et faire ce pour quoi elle était née. Elle s'était toujours fait prendre.
- Ce n'est pas le tout mon gros, on va voir si tu ne t'es pas empatté.

Braig réagit immédiatement en se lançant dans une course folle en direction du sud. Elelindë sourit, et partis à sa poursuite.
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MessageSujet: Re: Elelindë Coursevent   Elelindë Coursevent Icon_minitimeDim 10 Avr - 22:15

CHAPITRE 7

Une ombre file dans la nuit. Pas un bruit ne la trahis. Rapide comme le vent, souple comme un roseau, légère comme une plume, elle file droit sur le danger qui la guette.
Une ombre blanche, presque fantomatique, la suit.

Toute de noir vêtue, la grande et svelte ombre s'arrête. Un tigre la rejoint humant le sol. Ils ont trouvé des traces. Inspectant la nuit sans lune, les yeux bleus glacés de l'elfe percent l'obscurité, elle regarde chaque arbre, chaque morceau de terrain autour d'elle. Elle se rapproche des traces laissées par une horde d'elfe de la nuit. Ce sont pourtant de fin chasseur, mais pas autant qu'elle. Une branche cassée, une herbe couchée, des feuilles dérangées, elle sait. L'elfe est une fine pisteuse, et son compagnon a l'odorat aiguisé autant qu'il a la vu perçante. Deux chasseurs, ils ne font qu'un, ils sont nés pour ça. Pister, chasser, et tuer.

Braig grogne délicatement et lève la tête vers sa maitresse.

Ils sont une vingtaine, deux seulement en monture, nous devrons nous occuper d'eux en premier. C'est une arrière garde, les autres sont beaucoup plus nombreux. Je dois réfléchir et on doit se reposer le jour va se lever, nous serons trop visibles.

L'animal prend la tête, il sait où aller. Ils s'enfonce un peu plus dans les bois en direction d'un ancien temple envahis par la végétation, qui a depuis longtemps repris ses droits. Derrière un autel dédié à Elune, dernier vestige, encore debout, d'un culte encore pratiqué par la peuplade des elfes de la nuit se trouve, elle aussi épargnée, la pièce servant au prêtresses pour se recueillir à l'abri. Braig et Elelindë s'y réfugient.

Sortant de son sac un demi jambon au miel, l'elfe en coupe un large morceau pour son compagnon, range la viande et mange en silence son dernier morceau de pain blanc. Son esprit est ailleurs. Elle sait qu'elle risque gros, qu'elle n'aurait peut être pas du partir seule et sans prévenir. La chasseresse prend alors le dessus, elle a pisté, traqué, elle doit maintenant piéger et abattre sa proie.

Méticuleusement, Elelindë passe en revue ses options. Elle a la chance de connaître parfaitement le terrain, elle a l'effet de surprise en sa faveur, elle sait où son ennemis va et ne manquera pas de passer. L'elfe est aussi fine tacticienne que combattante.

La nuit porte conseil mon doux Braig, et demain une rude journée nous attend, autant être en forme dit-elle au tigre tout en s'allongeant.

A peine eut elle les yeux fermés, qu'elle s'assoupit. L'animal, vint se coller contre sa maitresse afin de lui faire profiter de sa chaleur. L'hiver arrivait, les feuilles des arbres n'étaient pas toutes tombées, mais il sentait l'air se rafraichir.

Utilise la nature, prépare bien ton attaque, chaque détails doit être pensés, pense à toutes les éventualitées, même les pires. Tout ce dont tu as besoin est ici entendit Elelindë.

Elle ouvrit les yeux stupéfaite s'attendant à trouver quelqu'un prés d'elle.
Il n'y avait que Braig qui dormait. L'elfe se leva, récupérant vite sa dague. Elle se dirigea vers l'autel. La lune éclairait les ruines. Elle avança en direction d'une légère lueur laiteuse et se trouva face à une mare artificielle. En son centre se trouvait un socle sur lequel, les elfes de la nuit, avaient du déposer une statue à l'effigie de leur déesse.

L'eau était limpide. Elelindë pensant qu'elle avait rêvait rangea sa dague dans ses bottes et s'agenouilla pour boire.
Le reflet de la lune y apparu aussitôt, la lueur aperçue plus tôt s'intensifia pour devenir aussi cotonneuse que de la brume. La chasseresse se releva d'un bon souple. Elle se retrouva figé de stupeur quand elle vit qu'à la place de la statue disparut, se trouvait maintenant une elfe de la nuit aussi blanche que la neige et immatérielle.

- N'est pas peur jeune chasseresse souffla l'apparition.

- Je n'est pas peur, et je ne suis pas jeune répondit l'elfe.

Le fantôme émit un petit rire cristallin. Un jolie rire mélodieux.

- Tu n'es qu'une enfant pour moi qui n'ai pas d'age. Mais trêve de plaisanterie. Tu es devant un problème épineux, qui en cache un bien plus dangereux. Un jour Elelindë, tu as fait preuve d'une grande bonté envers deux de mes enfants. Je n'ai pas oublié. Depuis je t'observe, je te vois évoluer, je connais tes peurs, tes faiblesses mais aussi tes qualités.

- Merci, j'ai cru un instant que je n'avais que des défauts. Mais si vous pouviez me dire qui vous êtes, et ce que vous me voulez, ce serait faire vous aussi preuve d'une grande bonté. Lui répondit l'elfe.

- Je suis celle à qui appartient ce temple. Il y a longtemps, une statue à mon effigie trônait ici même. Sais tu ce qui est arrivé aux personnes qui, dans ce lieu me vénéraient?

- D'accord, alors là je suis en plein rêve à tendance psychotique, je vais me réveiller dans quelques secondes.

Elelindë ferma les yeux. Serra les paupières. Se mordit les lèvres.
Rouvrit les yeux.

- Bon on dirait que je suis coincée ici avec vous, alors autant que vous continuiez votre histoire. Et peut être que je vais finir par savoir ce que je fais ici grogna t-elle

- Il fut un temps où la paix régnait plus ou moins sur cette terre. Des traités avaient été signé et chaque peuple respirait enfin. Chacun pouvait vivre sans se soucier du lendemain. Pourquoi se soucier de prier quand tout va bien? Tu sais qu'il est bien connu que nous n'intervenons jamais dans vos affaires. Seulement nous pouvons suggérer, faire en sorte que fortuitement des choses se passent... Certains d'entre nous, n'ont pas aimé ce qui arrivait, et ont donc décidé de suggérer que cette paix devait cesser, la folie c'est insinué chez de petits être comme toi, ou chez les gardiens. La guerre à fini par ré-éclater entre vos deux alliances. La mort planait à nouveau sur chaque continent. Les gardiens se sont battus, les humains, les elfes de la nuit, les taurens... Tous, vous vous êtes à nouveau entretué. Ici vivait une petite communauté de prêtresse, jamais elles n'ont cessé de prier, vivant dans la paix, la pureté et la foi la plus totale. Jamais elles n'ont fait le moindre mal, dévouées corps et âmes à leur culte et à soigner les blessés et malades. Un jour surgit dont ne sait où, une troupe d'elfes de sang est arrivé. Ils n'ont pas cherché à comprendre, ou voir qu'ici aucun mal ne leur serait fait. Ils ont massacré chaque prêtresses ou personnes se trouvant en mon temple.

- La guerre est un fléau dont j'aimerais être débarrassée, et il est bien triste que des innocents soient tués. Mais je ne peux réparer le mal fait par mon peuple il y a de cela des années. Pourquoi vous adresser à moi?

- Elelindë tu n'appartiens pas à un peuple. Tu as du sang humain, elfe de sang, haut-elfe. Je t'ai dit que je t'avais observé. Tu es triste devant la mort, tu n'aimes pas tuer, tu es bonne avec les tiens malgré leur méfiance car tu n'es pas comme eux. Et il y a de cela dix-neuf années tu as scellé ton destin. Maintenant il ne peut en être autrement. Je suis comme toi, je hais cette guerre, et chaque jour je pleure et déplore chaque mort qu'elle soit d'un côté ou de l'autre. Il y a de cela dix neuf ans, j'ai aussi, tout comme mes semblables l'ont fait pour cette fichue guerre, manipulé le destin de bien des personnes, je suis intervenue pour que cela cesse enfin. Mais je dois t'avouer que ce n'est pas mon premier essai, même si la première fois cela à échoué. Lui raconta l'apparition tout en baissant la tête
- Pardon oh grande déesse mais il va falloir m'...

Elelindë ne put terminer sa phrase quand enfin elle comprit.

- Dix neuf ans? Ithilïon, vous m'avez fait intervenir!!! Mais de quel droit vous êtes vous mêler de nos vies!!! Et puis quel autre essai? Expliquez vous et justifiez vous avant que je ne cesse de vous écouter!!! Hurla l'elfe.

- Je suis désolée mais il le fallait, et je ne peux tout te dire de peur que cela change tout. Si tu n'étais pas intervenue, il serait mort. Il est trop important. Pour mon premier essai, disons qu'il y a longtemps j'ai put faire que certaines personnes se rencontre malgré leurs différences, malgré leurs peuples et appartenances afin que ce qui se passe aujourd'hui ai lieu. Enfin je me suis dit que leur deux peuples pourraient s'unir tout comme eux, et que la paix régnerait si on voyait que l'amour entre deux êtres si différents pouvait exister. Et....
- Oui et quoi à la fin?

- Et vous êtes là. Issus d'un mélange de race, de culture, de religion de pensée. Vous êtes universelle ou presque. Juste la preuve que tout le monde peut vivre en paix, que chaque race de ce monde n'est pas vouée à se haïr.

- Mais, Vereesa. Rhonin. C'est vous qui... Non ils se sont rencontrés quand mon grand-père est parti délivré le gardien Alexstrasza, il fallait une pisteuse et …

- Ils ont été présenté. Vous remarquerez qu'ils se détestaient cordialement au début. Un haut-elfe, un humain... Et regardez vos propres parents. Un métisse et une elfe de sang, peuple détesté des hauts elfes....
Elelindë se renfrogna. Peu importe la vérité, elles savaient qu'ils s'aimaient, et il n'y aurait jamais rien de plus vrai que cela. Il fallait en finir vite, elle ne voulait pas rester à entendre de tel sornettes.

- On va dire que vous me racontez la vérité. En quoi cela concerne Ithilïon? Et si vous en veniez au fait à la fin!

- Concernant celui que tu as élevé je ne dirais rien trop de choses en dépendantes. Et ne m'interrompt plus!! Je suis pacifiste mais pas dénué de pouvoir et je ne voudrais pas les utiliser pour te faire taire! Si je te parle, c'est pour te prévenir que les personnes que tu poursuis son justement à sa recherche. Il est extrêmement important qu'il ne le retrouve pas. Et c'est aussi pour cela que je t'ai dit d'utiliser la nature autour de toi pour venir à bout de cette menace. Je t'ai choisis il y a longtemps pour cette mission. Tu voulais une destinée grandiose, à la hauteur de tes ailleules. Tu l'as depuis toujours. Tu n'as pas seulement la nature comme alliée, des être on était, tout comme toi, choisis depuis longtemps. Mais cela tu le découvriras par toi même. Maintenant réveille toi, le moment approche. Je serais à tes côtés en temps et en heure.

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